Le Parti socialiste fribourgeois (PSF) prend connaissance du choix du Conseil d'Etat concernant la révision du plan de la Caisse de prévoyance du personnel de l'Etat de Fribourg (CPPEF). Le PSF prend note que la solution proposée pérennise la santé de la caisse et donc assure le payement des retraites. Il regrette cependant les pertes de rentes annoncées pour les employé-e-s, certes limitées à 9.5%, qui précariseront de nombreuses situations financières parmi le personnel.

Le PSF est conscient de la nécessité d'une révision au vu de l'augmentation de l'espérance de vie et des rendements plus faibles des capitaux investis. La solution proposée, qui doit pérenniser  la caisse, limite les pertes de rente à 9,5% malgré les mesures transitoires et compensatoires. Le PSF est conscient de l'effort qui est demandé aux employé-e-s, et relève que l'employeur versera un montant substantiel de 380 millions sans lequel les pertes auraient été encore plus importantes.

Le passage d'une primauté de prestations à une primauté de cotisations reflète une réalité dans le monde du travail d'aujourd'hui et permettra des changements d'employeurs plus transparents au niveau de la prévoyance.

Le PSF salue la revalorisation des salaires qui aura pour effet d'atténuer l'augmentation de la cotisation (de1%) que les employé-e-s devront absorber. 

Dans l'étude à venir du message, le PSF portera une attention particulière à l'impact de la réforme sur les bas salaires, ainsi qu'au traitement des rentes des agent-e-s de la force publique. Il veillera aussi que des conditions de retraites anticipées soient toujours possibles pour le personnel exerçant un métier à la pénibilité reconnue.

Le PSF suivra attentivement les débats au Grand Conseil, et se réserve de revenir, une fois les détails de la réforme connus, avec des propositions concrètes exprimées lors de la consultation.

30. sep 2019