Les primes d'assurance-maladie sont aujourd'hui deux fois plus élevées qu'il y a 20 ans et celles-ci devraient encore bondir en 2024 (d'environ 6%). Dans le même temps, les salaires et les rentes n'ont augmenté que légèrement. Avec l'inflation et la montée du prix des Loyers, elles rongent le pouvoir d'achat et renient les fins de mois difficiles pour un nombre toujours plus grand de personnes. Face à ce constat, le canton de Fribourg est le plus avare de Romandie. Il est le canton allouant le plus petit budget par habitant et aux subsides maladie.
Grâce à l'impulsion du Parti socialiste fribourgeois et à son travail réalisé en commission, une solution transitoire a été acceptée aujourd'hui par le Grand Conseil. Le Conseil d'État allouera un montant supplémentaire de 5 millions de francs pour la réduction des primes à partir de 2024. Ce montant ne visera pas à compenser l'augmentation des primes mais à élargir le seuil des bénéficiaires. Ainsi, environ 10 000 personnes supplémentaires bénéficiant d'allocations maladie.
Cependant, cette décision ne constitue qu'une solution temporaire. Puis l'acceptation de l'initiative permet de stopper la folie des primes maladie et de soulager la population frappée de plein fouet par l'augmentation des primes et du coût de la vie. Dans le respect de la volonté populaire et parce qu'il y a urgence, l'initiative devra rapidement être soumise au vote après la fin du délai de prolongation.
« Les primes maladie pèsent d'ores et
déjà lourdes dans le budget et c'est une
augmentation de 6% qui assiste la
population en 2024. Fribourg doit agir
et non réagir. Il y a urgence. »
Alizée Rey
Députée